Les autres clochers
Voici une visite de nos 14 clochers : Ces sources où l’on peut s’abreuver.
CRAMENIL
L’église dédiée à St Laurent a été commencée en 1885 et achevée vers 1950. De style XIVème siècle, cette église est construite en granit. L’autel actuel, est construite en pierres de granit provenant d’un pont de la commune. Au fond du chœur, se trouve la statue de St Laurent et de chaque côté le Sacré Cœur de Jésus et St Christophe. Deux fresques en pierre blanche représentant, une Piéta surmontée de la Statue de N-D des Victoires, l’autre la résurrection de Lazare surmontée de la statue de St Joseph ornent les avancées des murs extérieurs.
Au fond de l’église, Ste Marguerite et St Antoine de Padoue.
Le chemin de croix composé de petits tableaux peints en relief retient l’attention.
LES YVETEAUX
Eglise rustique en granit protégée par un gros if.
Nous remarquons également :
– Le clocher-porche pris sur la nef avec toiture en bâtière du 17ème siècle
– La croix hosannière en granit du 17ème siècle
– A l’intérieur, trois autels du 18ème siècle en bois peint
Au grand autel deux colonnes encadrent un tableau de l’Annonciation.
Une vierge à l’enfant en pierre polychrome du 14ème siècle, ainsi qu’un tableau de l’Immaculée Conception retiennent l’attention.
Nous y découvrirons également les statues de plusieurs saints guérisseurs de l’Orne : Sts TAURIN, MARCOUF, LEONARD, JEAN-BAPTISTE.
LIGNOU DE BRIOUZE
Eglise St Martin construite au 18ème siècle sur le site d’une ancienne chapelle seigneuriale datant de 1535. Le clocher identique à celui de Lougé sur Maire a été détruit en 1827 et reconstruit pour abriter 4 cloches.
Nous pouvons voir :
– Le grand autel en bois repeint, coffre à l’Agnus Dei
– Le tabernacle en forme de temple rond
– Le retable en deux parties de style Louis XVI à pilastres de 1880 avec pots de feu
– Les stalles, chaire et fonts baptismaux du 18ème siècle
– Les vitraux du 19ème siècle décorés de décalcomanies sur verre
– Le dallage calcaire de Bazoches au Houlme
– La porte en pignon du 18ème siècle en pierre blanche.
FAVEROLLES
Eglise St Pierre datant de la 1ère partie du 19ème siècle. Au sommet de son clocher un coq recouvert de cuivre.
A remarquer :
– Son dallage en granit où l’on retrouve bon nombres d’anciennes pierres tombales
– Les vitraux de Paul Bony représentant St Pierre et St Paul
– Les fonts baptismaux du 18ème siècle
– Un grand Christ à 4 clous datant du 17ème siècle
– Un chemin de croix (tableaux peints).
DURCET :
Son église du 19ème siècle refaite en 1920 est dédiée à Notre Dame de l’Assomption. La messe n’y est plus célébrée depuis 1975 et son état actuel ne permet plus de la visiter.
Nous y découvririons :
– Un grand autel peint en tons bois du 18ème siècle
– Un retable de style 17ème ouvragé, à 4 colonnes. Au sommet une vierge couronnée à l’enfant et deux anges dans le style du retable
– Sur le tabernacle du 17ème siècle à 3 pans, entre des colonnettes torsadées, 3 statuettes du Seigneur, de St Pierre et de St Paul
– Une clôture de chœur en bois, à colonnettes corinthiennes du 17ème siècle
– Des statues en pierre peintes de St Sébastien et d’un saint Abbé (16ème siècle) St Damien et St Côme
– La chaire de style Louis XV où l’on peut remarquer surtout le couronnement en forme de palmes.
STE HONORINE LA GUILLAUME
L’église actuelle, construite en 1930, a remplacé une ancienne église déjà citée au 13ème siècle.
A l’intérieur de l’église, nous découvrons :
– Un très bel autel de forme galbée d’époque Louis XV, présentant sur sa façade l’Agneau de Dieu couché sur une croix
– Des fonts baptismaux et un lutrin sur coffre triangulaire du 18ème siècle
– Un banc d’œuvre à panneaux sculptés avec décor florentin du 16ème siècle
Une statue de Ste Honorine, décédée au 4ème siècle, vénérée dans les évêchés de Bayeux et de Rouen, est éclairée par des vitraux très colorés.
STE OPPORTUNE
C’est sur l’emplacement d’une église du 11ème siècle qu’a été construite l’église actuelle terminée en 1843, mais fermée au public en 1953.
L’église est dédiée à une sainte locale : Ste Opportune, née à Exmes vers 720, abbesse du Monastère d’Alménêches où elle mourut le 22 avril 770. Autour de l’édifice un arbre de la liberté planté en 1989.
CHENEDOUIT
Avant que Chênedouit ne soit la commune que nous connaissons, deux autres communes, Méguillaume et le Repas qui sont devenues hameaux de la commune actuelle, se partagaient le territoire.
L’église actuelle de Chênedouit datée de 1822 et achevée en 1841 est dédiée à la Ste Trinité. Elle a remplacé une ancienne église construite dans le cimetière, mais devenue trop petite après le rattachement de Méguillaume et du Repas.
Une particularité de cette église, c’est le clocher porche carré, à dômes d’ardoises.
A l’intérieur, la surprise vient de l’importance du maître autel très vaste, en bois peint avec un tableau de la Sainte Trinité, et de la voûte peinte où l’on peut découvrir les trois anciennes églises de Chênedouit, Méguillaume et du Repas, ainsi que deux scènes de vie de St Wulfran, moine de St Wandrille.
Autre particularité, une plaque de marbre scellée au mur à droite du chœur, où sont gravés les noms des 8 personnages se rattachant à Chênedouit, persécutés, fusillés, massacrés ou guillotinés pendant la Révolution de 1789.
ST HILAIRE DE BRIOUZE
Le fief de St Hilaire a connu très tôt une notoriété. St Hilaire a pu être associé comme troisième patron aux bienheureux Gervais et Protais. L’église actuelle de style ogival primitif dont la construction commença vers 1853 fut consacrée le 3 septembre 1872. Elle remplace une église du 12ème siècle vétuste et devenue trop petite.
A remarquer son beau clocher-porche carré avec portail à décor classique et sa toiture en dôme. A l’intérieur ses fonts baptismaux du 18ème siècle et un grand tableau de la crucifixion, derrière le maitre-autel le vitrail représentant St Hilaire.
LE MENIL DE BRIOUZE
L’église actuelle, de style néo-gothique, bâtie entre 1816 et 1866, restaurée entre 1919 et 1921, bénie le 3 juillet 1921 et consacrée à Notre Dame de l’Assomption le 25 mai 1924.
Un clocher-porche daté de 1832, couronné d’un dôme à 8 pans, précède l’église.
A l’entrée de l’église, nous découvrons, à droite et à gauche de la porte, deux retables où se dressent sur l’un l’enfant Jésus et St Jean Baptiste, sur l’autre une image de la Ste Face encadrée des noms des 35 morts de la guerre 1914-1918.
Les autels du transept sont en pierre de style du XIIIème siècle ornés de statues : Ste Marie, Ste Anne, Ste Radegonde, St Laurent, St Joseph, St Léonard.
Autour du chœur d’autres statues : St Michel, St Joachin, Ste Jeanne d’Arc.
La présence des statues de St Laurent, Ste Radegonde, St Léonard nous renseigne sur les dévotions locales. A St Laurent on venait en pèlerinage demander la guérison du feu dont étaient atteints les petits enfants, à St Léonard de « faire marcher » les petits qui hésitaient dans leurs premiers pas, à Ste Radegonde la protection des récoltes.
Nous ne pouvons pas quitter le Menil de Briouze sans mentionner la Chapelle de Longuenoë dédiée à Marie, bénie le 31 mai 1914, qui a été protégée de l’ouragan de 1933 et de la tempête de 1999.
POINTEL
Une église dédiée à St Aubin est mentionnée à Pointel dès le 6ème siècle. Mais l’église actuelle n’a été construite qu’en 1845 et restaurée à la suite des bombardements de 1944. Eglise classique avec un clocher-porche du 16ème siècle et toiture en dôme irrégulier. Croix hosannière avec haut fût de granit et Christ en relief, datée de 1805.
Les vitraux de l’intérieur représentent les 4 évangélistes et au fond de l’église un tableau de la Résurrection.
MONTREUIL AU HOULME
La nef de l’église en granit de style roman a été profondément remaniée en 1859. De l’origine reste le portail à voussure garnie d’un toron et de colonnes rondes à chapiteaux décorés, celui de gauche de palmettes, celui de droite de feuilles d’eau ; à l’entrée une croix hosannière et un sarcophage.
Entrons pour découvrir un bénitier de granit en forme de croissant, un tabernacle de style Louis XIII à colonnettes torses, un retable simple avec tableau de l’Assomption du 18ème, des tableaux de la Vierge et de St Maurice, des statues en plâtre peint du 18ème siècle de St Maurice et de St Jean Baptiste.
Nous ne pouvons pas quitter Montreuil au Houlme sans mentionner, à quelque 1500 mètres au sud du bourg, la Chapelle St Hermeland. Petit édifice en grès et granit. St Hermeland est invoqué pour les maladies infectieuses et la protection des récoltes.
ST ANDRE DE BRIOUZE
L’église primitive en granit, sans doute du 12ème siècle, a été profondément remaniée, restaurée en 1886 et agrandie de la sacristie en 1889.
A remarquer particulièrement la porte romane du 12ème siècle, la tour clocher du 13ème siècle, protégées par un if séculaire.
Au centre du retable en chêne peint, un tableau de l’Ensevelissement du Christ du 17ème siècle, restauré en 1984.
Deux petits autels retiennent l’attention :
– L’autel de la Vierge-sur la porte du tabernacle l’Agneau portant sa croix
– L’autel de St Denis – 1er évêque de Paris-tabernacle orné d’une statue du Sacré-Cœur
Au mur de l’église un chemin de croix peint en 1875, restauré en 1992. De nombreuses statues : St Roch, St Thérèse de l’Enfant Jésus, le Sacré Cœur de Jésus bénie en 1896, St Michel, St André, St Pierre et enfin une statue en bois du 18ème siècle de St Meen venu en Armorique vers l’an 600 et invoqué pour les maladies de la peau.
A l’entrée de la sacristie une pierre de pèlerin avec gourde qui pourrait être une pierre tombale du 16ème siècle.
Nous pourrons aussi nous arrêter à la petite chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes bénie en 1947.
LES TOURAILLES
Situé dans un joli vallon désigné sous le nom « le Val Marie » l’actuel sanctuaire des Tourailles est l’œuvre de deux frères prêtres, Louis et Daniel Gougeon, qui en ouvrirent le chantier en 1895.
De nombreux pèlerins de tous âges et de toutes conditions viennent y prier Notre Dame de Recouvrance.
L’église de style néo-gothique possède un riche mobilier :
– Autel de la Vierge et chaire en marbre de Carrare
– Dans le chœur, autel avec bas-relief représentant Jésus retrouvé au temple. C’est la « Recouvrance de Jésus ». De chaque côté du tabernacle deux petites statues : St Eloi et St Martin (patron des Tourailles)
– Dans la chapelle de gauche, une statue de Notre-Dame de Recouvrance, en calcaire du 14ème siècle avec à sa droite statues de St Joseph et Ste Anne.
– Dans la chapelle de droite, une statue de St Jean Eudes né à Ri, fondateur de séminaires, évangélisateur des campagnes de l’Ouest. A ses côtés St Louis et Ste Jeanne d’Arc.
– Les vitraux dans la nef qui illustrent les principaux épisodes de l’Ancien Testament, ceux du chœur ainsi que sur les deux verrières évoquent les principaux épisodes de la vie de Jésus
– En bas de la nef, un bas-relief près de la statue de Ste Thérèse qui représente « Pompon » l’âne des abbés Gougeon, qui charroya les pierres des carrières voisines.